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Re-apprendre à travailler intelligemment

Cette semaine, la communauté no-code France fête ses 3 ans. 🎂

Décidément il y a de nombreux anniversaires en ce moment !

Cela représente…

  • +10 000 personnes sur le Slack no-code France,
  • +100 événements chaque année pour se rencontrer aux quatre coins de la France,
  • Mais c’est surtout UN mouvement global, UNE communauté avec des valeurs fortes de diversité et d’inclusion, une association qui permet chaque année à des milliers de personnes d’apprendre à no-coder.

Je vais me répéter mais ils le méritent bien… La team contournement a vraiment été pour moi une grande source d’inspiration et j’admire le travail qu’ils accomplissent au quotidien et depuis le début pour démocratiser le no-code.

Grâce à eux et à bien d’autres créateurs, le no-code commence à enfin être reconnu à sa juste valeur.

Aujourd’hui on ne voit enfin plus le no-code uniquement comme des outils à destination des indépendants ou des startups qui se lancent et qui n’ont pas le temps ni l’argent de faire appel à des développeurs.

Non, aujourd’hui le no-code c’est pour tout le monde.

(Si tu te demandes encore ce qu’est le no-code, je t’invite également à aller visionner cet incroyable documentaire de Stan 💖)

Sur la partie automatisation qui est mon domaine d’expertise et le sujet qui me passionne le plus, on commence enfin à comprendre que l’automatisation des process d’une entreprise ne doit pas être vue comme un projet ponctuel mais doit réellement s’ancrer dans la culture de l’entreprise. C’est re-apprendre à travailler mieux, plus intelligemment.

On commence à comprendre que demain, dans une entreprise, chacun sera responsable de l’automatisation de son propre job.

Après tout, ce sera toujours l’individu lui-même qui sera le mieux placé pour savoir ce qui est rébarbatif et ce sur quoi il apporte de la valeur.

Ces 4 dernières années, j’ai accompagné des dizaines d’entreprises dans cette transformation. J’ai commencé par mettre en place des zaps sur Zapier, puis j’ai fait la découverte de Make, outil pour lequel mon cœur s’est emballé et je me suis mise à designer des scénarios. Le tout, toujours avec une seule et même idée en tête… Faciliter la vie de mes clients.

Durant ces dernières années, j’ai observé la façon de travailler de dizaines de makers.

La vérité, c’est qu’il n’y en a pas un qui travaille comme son voisin : chacun est unique en son genre.

Le no-code est encore un monde de pirates

L’écosystème du no-code en est encore à ses balbutiements.

Les premières écoles viennent tout juste d’apparaître, si bien que dans la majorité des cas être no-code maker en 2023 c’est nécessairement s’être formé par soi-même.

Moi-même, je me suis formée en autonomie. Mais je l’ai fait avec un atout que peu avaient alors… J’étais développeuse. Je ne dis pas que c’est un pré-requis, mais je suis convaincue que c’est ce qui m’a permis de réaliser des missions quali dès mes débuts.

Ma façon d’analyser un problème, d’y proposer une solution, jusqu’à son développement puis sa maintenance et ses évolutions : je me suis grandement inspirée de méthodes issues du monde du développement informatique pour créer ma méthode d’exécution d’une mission.

Je sais que si le no-code peut encore être perçu à tort comme de l’amateurisme, c’est surtout lié à la façon dont on no-code. Sans méthode rigoureuse, code ou no-code, le résultat sera médiocre.

Il est urgent pour l’ensemble de l’écosystème de poser les fondations d’une mission réussie.

C’est pourquoi, je suis actuellement en train de poser ces fondations en créant mon propre collectif no-code. 🎉

Ce collectif aspire à harmoniser nos façons de travailler : d’où l’importance du terme collectif et non d’agence. Chaque membre du collectif a été formé par mes soins et l’objectif est que nous soyons, en tant qu’entité et à titre individuel les plus efficaces et les plus rentables possibles.

La seconde raison qui m’a poussée à créer ce collectif c’est que j’ai actuellement bien plus de sollicitations pour des missions que ce que je suis capable d’assurer seule. Or des talents, j’en vois passer beaucoup dans mes bootcamps. Il était évident pour moi qu’il fallait créer une solution pour lier les deux, mais je ne voulais pas faire ça à l’arrache. Je voulais créer quelque chose de propre et carré. C’est pourquoi, j’ai gardé ça pour moi depuis 6 mois…

Il m’a volé mon lancement

En vrai, je fais un peu la drama queen.

À mon avis, cette personne ne savait même pas ce qu’elle faisait. Cette personne a dû déformer ce qu’elle a entendu par ailleurs et a résumé mon ambition à…

“Je connais une personne qui vend des bootcamps [sur Make] et qui te promet que tu vas gagner 2500€ / mois car elle te placera chez ses clients, mais seulement si tu passes par ses bootcamps, même si tu es largement meilleur que ses alumnis.”

Alors je me permets de ne pas vous partager le contenu original car depuis, cette personne a retiré son post. Je crois en la remise en question ! Dans ce post, au-delà de parler de choses qu’elle ne connaît pas, cette personne me critique ouvertement. Je trouve ça petit et triste.

Et étant donné que nous ne sommes pas mille à vendre des bootcamps sur la même thématique, je sais que de nombreuses personnes ont compris que ça parlait de moi, preuve en est ce sont mes abonnés qui m’ont remonté ce contenu.

Le plus drôle c’est que cette personne, je ne lui ai jamais parlé.

La vérité, c’est que c’est ce qui se passe quand tu essayes de cacher des choses… D’autres finissent par en parler à ta place !

Donc je me permets de remettre les pendules à l’heure :

  • 2 500€ HT, ça sera le coût d’abonnement à notre service d’automatisation à la demande. Pour tout vous dire, on itère sur cette proposition. Je ne garantis pas que lors du lancement officiel en février ça sera toujours 2 500€ HT. Je ne garantis même pas que ça sera encore un abonnement.

    Pourquoi on itère ? Bah parce qu’en ce moment on teste des choses, on analyse si ce type d’offre répond aux attentes des clients, on analyse si côté freelances c’est gérable, bref c’est un work in progress !

  • La réalité n’est pas que j’oblige à passer par mes bootcamps, chacun fait bien ce qu’il veut ! Mais si je dis à mes clients que tous les freelances qui sont dans le collectif ont été formés par mes soins, il faut que ça soit vrai.

    C’est bien plus une question d’éthique que de compétences.

    Je sais qu’il existe des freelances très compétents en dehors de mon collectif, mais il y a tout de même peu de chances que l’on travaille de la même façon ! Or, ma proposition de valeur pour les clients c’est cela même : un process de travail carré.

Une valeur clé du collectif : la transparence.

Alors, ça devait commencer aujourd’hui par cette newsletter dans laquelle je vous ai parlé pour la première fois de ce collectif et il me tarde de vous en dire plus dans les prochains mois.

D’ailleurs, si vous êtes une entreprise et souhaitez faire appel à nos services, écrivez-nous en répondant simplement à cet email ! Nous sommes désormais nombreux à pouvoir répondre à vos besoins. 🦾